Que l’association la Cardabelle ait choisi de se rapprocher de l’Adages non sans avoir évalué plusieurs solutions possibles nous honore et nous oblige à faire de cette opération de fusion absorption une démarche exemplaire au niveau régional.
Monsieur Frédéric Hoibian, directeur général de l’adages.
En octobre 1965, Madame et Monsieur MARCORELLES – éducatrice et kinésithérapeute – et Mme SALAVERT – orthophoniste – ont créé un établissement pour accueillir des enfants atteints de troubles moteurs ou psychomoteurs. L’agrément était alors pour des garçons et filles âgés de 6 à 12 ans.
Au fil du temps cet établissement a été autorisé à modifier sa capacité d’accueil et à créer une section pour enfants lourdement handicapés.
C’est en 1984 que l’association La CARDABELLE a été créée, avec pour objet, d’après ses statuts :
- La prise en charge, de manière prioritaire, d’enfants et adolescents en situation de handicap, avec le souci de mettre en œuvre des techniques thérapeutiques, éducatives et pédagogiques adaptées
- De créer, de gérer, tout établissement ou service à caractère sanitaire, social et médico-social comme l’Institut d’Éducation Motrice (IEM) et le Service d’Éducation Spécialisée et de Soins à Domicile (SESSAD),
A ce jour, l’association La CARDABELLE gère donc depuis sa création un Institut d’Éducation Motrice (IEM) accueillant actuellement 39 enfants et adolescents âgés de 4 à 20 ans, présentant des déficiences motrices diverses avec troubles associés, pour une prise en charge globale. 10 d’entre-eux pouvent passer une ou plusieurs nuits, du lundi soir au vendredi matin, dans un internat mis en service fin 2016.
C’est en 1993, que La Cardabelle a mis en place un SESSAD. Les agréments associés à ce service fixent actuellement la capacité d’accueil à 30 places pour garçons et filles, de la naissance à 20 ans, présentant des déficiences motrices avec troubles associés.
Près de 50 professionnels fournissent un accompagnement adapté à tous ces jeunes, tel que l’éducation, des soins, et la mise en place d’un environnement socio-éducatif spécifique à chaque étape de leur développement et épanouissement.
Nos bâtiments, avec leurs installations physiques, sont situés à Montpellier, sur l’avenue de Castelnau, au 21 pour l’IEM, au 7 ter pour le SESSAD, et au 7 bis pour l’internat. Ils sont tous implantés sur les terrains de notre propriétaire et partenaire, la SAS l’Enclos.
Une équipe de 9 bénévoles, de provenances variées, constitue notre Conseil d’Administration.
Depuis plus de 10 ans, l’idée de se regrouper dans une structure plus grande que la notre nous a été plusieurs fois suggérée par l’Agence Régionale de Santé.
Des rencontres et des approches ont eu lieu à ce moment-là pour voir ce que cela pouvait nous apporter de bien ou de mieux. Rien de vraiment satisfaisant ne nous est alors apparu. De plus nos opérations se déroulant sans problème, dans une ambiance appréciée de tous, nous n’avons pas insisté. D’autant plus qu’un projet d’extension de places, avec passage de l’âge limite de 16 à 20 ans, incluant la construction d’un internat, nous tenait à cœur et avait besoin de toutes nos énergies.
Ce projet étant accompli et mis en place, les nouveaux conseils répétés de l’ARS Occitanie, mais aussi les complexités des démarches réglementaires imposées par l’administration, le passage aux Contrats Pluriannuels d’Objectifs et de Moyens pour l’établissement des budgets, les procédures d’appels à projets….. ont rapidement mis en évidence que nos petites structures ne pouvaient pas perdurer.
Nous avons donc été plus attentifs aux opportunités d’alliance qui se présentaient naturellement à nous et avons commencé à étudier des situations possibles. Après en avoir échangé avec notre personnel qui connaissait bien cette évolution incontournable, notre Conseil d’Administration, a approfondi les portées d’un rapprochement avec une grande structure locale et a établi une liste de critères de choix avec un poids lié à l’importance que nous leur accordions.
Cela commençait par l’apport à nos enfants, tels que la présence d’établissements pratiquants les mêmes agréments que nous, proposant des accueils au-delà de 20 ans, la présence d’un internat.
Venait ensuite l’apport à nos salariés : métiers similaires, possibilité de mutations, d’évolution de carrière, de formation continue, avec une convention collective favorable ….
L’intérêt économique faisait bien sûr partie de l’équation, avec une optimisation possible au sein du CPOM dans le médico-social, la possibilité de partager les services d’un « siège » agréé par l’ARS , et de pouvoir mutualiser nos moyens.